Marie-Claude Drolet

ENGRAMME / ATELIER CIRCULAIRE

Originaire de Chicoutimi (Québec, Canada), Marie-Claude Drolet vit et travaille dans la ville de Québec depuis plus de 10 ans. Elle est diplômée du Cégep de Chicoutimi en Arts Plastiques, de l’Université du Québec à Chicoutimi en Arts Visuels et de la Maison des métiers d’art de Québec où elle s’est spécialisée en sculpture.

Individuellement et collectivement, elle a présenté son travail dans le cadre de différents événements à travers la province de Québec ainsi qu’à l’étranger – France, Suisse et Italie. Dans les dernières années, elle a participé à trois éditions de la Foire d’art contemporain de Saint-Lambert et a réalisé des résidences artistiques à Lunenburg en Nouvelle-Écosse, à Trois-Rivières à l’atelier Presse Papier, ainsi qu'au Centre Engramme à Québec. Elle a présenté son plus récent travail en Abitibi au Centre d'exposition de Val-d'Or, un projet pour lequel elle a obtenu une seconde bourse Première Ovation (Manif d’art, Ville de Québec) en création et production. En plus de sa pratique artistique, elle collabore avec l’Aérospatial, un magazine radio dédié aux arts visuels à Québec, en tant que chroniqueuse et enseigne la sculpture à la Maison des métiers d’art de Québec.

Artiste en arts visuels, mon approche combine principalement la sculpture et le dessin. J’explore la céramique, l’animation traditionnelle ainsi que certaines techniques photographiques telles que le cyanotype. Dans le cadre de mes récents projets, l’estampe prend une place importante dans leurs conception, notamment par la gravure sur bois. La diversité des procédés utilisés est significative dans ma démarche : la recherche, la transformation, l’exploration d’idées par l’écriture, le travail de la matière en atelier, les projets collaboratifs. C’est par cette voie qu’elle se développe, se génère et prend son sens.

Celle-ci s’articule autour de différents axes de réflexion qui sont liés aux multiples facettes de l’existence, aux relations humaines et à leur complexité. À travers mes projets, j’aborde des pistes de recherche qui touchent les gestes posés quotidiennement, les traces laissées par des objets ou des mouvements ainsi que la fragilité, sous différentes formes. Ces sujets sont documentés, transformés, retransmis.

Si certains de mes travaux sont caractérisés par une utilisation spécifique du trait et de la couleur comme outils de travail, l’ensemble déploie réseaux et parcours, se structure et se déstructure. De par les procédés d’exécution sous-jacents, il en émane un fort rapport au temps, à l’accumulation. Ils amènent à se questionner sur les états transitoires, la présence et l’absence de personnes ou d’objets. Je m’applique à créer des effets vibratoires singuliers qui sont familiers aux jeux optiques pour obtenir un résultat qui se situe dans une zone sensible entre l’image brouillée et l’éblouissement.